Le Stade olympique de Merlebach (SOM) a tenu son assemblée générale. Si la réalisation d’un terrain synthétique a redonné au coup de fouet au niveau des licenciés, il manque toujours des bénévoles au club de foot.
La nouvelle saison footballistique déjà bien entamée, le SO Merlebach vient de tenir son assemblée générale pour l’année 2016-2017. Le président Frédéric Baffelli a rappelé qu’un nouvel entraîneur, Anthony Di Maria, avait pris le relais de Manuel Leite.
Mais cette collaboration n’a pas duré longtemps. Au mois de novembre, en raison de résultats médiocres, Manuel Leite est rappelé à la rescousse. Avec lui, l’équipe fanion sauvera sa tête in extremis en promotion d’honneur. La réserve, quant à elle, n’a pas atteint son objectif, la montée en 2e division.
Le terrain synthétique, une bouffée d’oxygène
La saison passée a été d’autant plus difficile que qu’une partie de la pelouse du stade Philippe-Schuth a été retournée par des sangliers. Le SOM donc trouvé refuge à Hochwald pour les matchs retour.
Ce cas de figure ne devrait plus se reproduire. Depuis l’été 2017, le club dispose, grâce à la municipalité, d’un terrain annexe avec une pelouse synthétique, « qui nous permet, à ce jour, de compter 43 licenciés de plus que la saison passée (175, pour 218 au 8 novembre 2017), alors que nous sommes en cours d’exercice, indique Frédéric Baffelli. Espérons que ce soit dans la masse que nous trouvions notre salut… »
Des parents peu présents
En effet, si la saison 2017-2018 a bien mieux démarré sportivement parlant, le principal problème est ailleurs, pour le SOM. « Je ressens depuis quelque temps un essoufflement légitime de la part du trio d’éducateurs formé par Abdel Chelh, Youssef Ouhdida et Mahjoub Ihmoudne. Epaulés depuis un an par Alex Di Maria, ils font un travail remarquable. Seul problème, mais de taille : nous n’arrivons pas à fédérer, autour de ce quatuor, des parents ayant envie de s’investir ou de prendre des responsabilités. Aujourd’hui, c’est le problème majeur du club », regrette Frédéric Baffelli.
Chez les dirigeants, le bât blesse aussi
Ce constat morose vaut aussi pour les dirigeants. « Aujourd’hui, le SO Merlebach est géré par moins de dix personnes membres du comité. Comment poursuivre ainsi sachant de 50 % d’entre elles ont passé la barre des 70 ans ? », interroge-t-il. Le président lance donc un appel aux bonnes volontés : « Nous avons grandement besoin d’une personne qui prendrait en charge le sponsoring, d’une autre souhaitant s’investir dans le secrétariat ou tout simplement de personnes capables de devenir dirigeants de club et d’épauler nos éducateurs dans des tâches aussi simples que la gestion des équipements ou des feuilles de matchs. » Avis aux amateurs…
Pascal MITTELBERGER.
RL du 15/11/2017
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